• Blanches, de Fabrice Melquiot

    Impressions de lecture sur Blanches (Caroline)

                 Cette pièce commence par une partie de badminton entre une grand-mère et sa petite-fille.

                Ouais et sa mémé Blanche sont très proches et elles ne se parlent pas comme une grand-mère et sa petite-fille d’habitude.

                On remarque implicitement que mémé Blanche perd la tête. On passe de la comédie à la tragédie quand elle n’admet pas qu’on est en automne et que la scène dégénère. Là, on commence à basculer dans le tragique et on a la larme à l’œil.

                Ouais se renferme dans son univers et rejette la société qui l’entoure. Elle écrit des lettres à son papy, mais nous savons, dans la pièce, que son grand-père est mort depuis trois mois.

                Et, au-delà du monde créé par mémé Blanche et Ouais, il y a les parents de Ouais et le médecin de mémé Blanche ; il nous apprend que son trouble mental est dû au choc émotionnel causé par la mort de son mari.


    Lettre de Ouais à Pépé Lulu (écrite par Lise et Laura D.)

     

     Blanches

     

    Blanches

    Blanches, de Fabrice Melquiot   (Mégan)

          C'est une pièce qui parle d'une grand-mère et de sa petite-fille. La grand-mère est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Plus on avance dans la pièce et plus la maladie est présente et s'empare de mémé Blanche. Ouais ne comprend pas toujours les réactions de sa mamie mais, grâce à elle, elles s'inventent un monde presque imaginaire...

          J'aime cette pièce car l'histoire est facile à comprendre et les dialogues simples ; il y a beaucoup d'imagination et un univers qu'elles arrivent à créer toutes les deux.

          Je n'aime pas les répliques trop longues.

     

    Blanches       

    Affiche réalisée par Chloé, après la lecture de Blanches, de Fabrice Melquiot

     

     

    Impressions de lecture sur Blanches (Alexis)

                C’est l’histoire d’une mémé et de sa petite-fille qui rend souvent visite à sa grand-mère qui perd la tête.

                 J’aime le rapport très particulier qui existe entre la grand-mère et sa petite-fille.

                 Je n’aime pas la fin, pas très compréhensible : on ne sait pas trop ce qui se passe réellement pour la petite-fille et la grand-mère.

     

    Affiche réalisée par Anaïs, Charlène et Margaux,

    après la lecture de la pièce de Fabrice Melquiot, Blanches

    Blanches

     

    Impressions de lecture sur Blanches (Fanny)

    Cette pièce de théâtre, sous forme de vingt-huit fragments, met en scène la relation de deux personnages tendres et vaillants, une grand-mère et sa petite-fille qui affrontent le temps qui passe : le temps de la vieillesse, le temps de la vie sans pépé Lulu mort trois mois auparavant, ainsi que le temps de l'enfance. Tout cela est mis en scène à travers cette pièce.

    Mémé Blanche, la grand-mère de Ouais (âgée de dix ans), "rêveuse et flegmatique," aime jouer avec sa petite-fille - que ce soit pour danser et virevolter, jouer au badminton (sans volant) ou pour se raconter des histoires. Ces deux personnages sont très attachants.

    Cependant, mémé Blanche oublie ce qu'elle fait la veille, converse avec Léon Zitrone et met les photos dans le frigo : c'est que la maladie d'Alzheimer n'est pas très loin. Cette imagination démesurée vient rencontrer celle de Ouais, qui écrit des lettres à son grand-père disparu et qui est prête à tout pour accompagner sa grand-mère.

    C'est avec humour et vivacité que cette pièce nous est présentée et le lecteur peut ainsi s'imaginer les scènes. C'est pourquoi je trouve cette pièce très intéressante. A travers la lecture, nous pouvons imaginer les personnages et  voir leur évolution dans le temps. La finesse et la légèreté de la pièce nous interrogent sur la question du temps et de la mémoire. Le sentiment du temps juste et de l'instant présent nous fait ressentir de l'émotion - une émotion qui peut être à la fois joyeuse et triste, car le souvenir du grand-père hante les personnages et la mémoire de mémé Blanche défaille peu à peu.

    Une question se pose : comment être dans un présent avec une mémoire fragile ? Je trouve toutes les questions que pose la pièce captivantes.

    Ainsi, cette pièce de théâtre nous fait découvrir l'évolution d'une relation entre deux personnages dans un présent chamboulé par la maladie.